Vive la vie - Page 36
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ET OUI ILS SE SONT MARIES.......
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Petite photo pour le week-end....
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Fallait insérer : "seule l'écriture me sauvera de la gueule de bois" voir Paroles Plurielles
14 mai 2007
Depuis j'ai le casque à boulons (Anne Bonaventure)
Je marche comme une automate, prise par ce non-désir de vie, décomposée par l'abus de...
Et puis zut, j'vais faire un tour au marché au puces au lieu de m'enfermer dans ce bureau.
Mais ce que je ne comprends toujours pas, ce sont ces cauchemars récurrents qui hantent mes nuits.
Oui, toujours ce bonhomme avec une tête comment dirai-je entre l'humain et la marionnette.
Oh hé puis zut... Ca me saoûle ... Je ne peux pas dormir tranquille, dès 4h du mat je me réveille... Et je me dis seule l'écriture me sauvera de la gueule de bois, celle que j'ai chaque matin depuis cette balade aux
puces.Toute la journée j'ai la bouche sèche, les idées pas claires... Et oh ! Encore cette impression de déjà vu, ce bonhomme...
Allez faut que je le rédige ce texte...
Je n'ai pas mis la photo proposée par le site de Paroles plurielles, parce que cette photo me met mal à l'aise....
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Cette semaine le thème sur Impromtus Littéraires : DES CHEMINS VERS LA PAIX.
Anne Bonaventure - Des chemins vers la paix
Par Douja, lundi 7 mai 2007 à 20:25 :: Des chemins vers la paix :: #2221 :: rss
Je les vois encore sortant des camps, affamés, squelettiques, hagards.....
J'ai visité le Musée Yad Vashem à Jérusalem. Nous étions un groupe de chrétiens, certains anglais, d'autres ayant des racines juives. Le parcours du musée fut impressionnant, dans le silence. Une rame avec un wagon d'époque dans une salle, des centaines de photos, d'objets, de jouets.
Le pire fut la salle où brille des milliers d'étoiles dans le noir, et la voix qui épèle les prénoms de tout les enfants exterminés. Je suis ressortie de là les larmes aux yeux presque suffocante. Sur une grosse pierre à l'extérieur, dans le creux d'une grotte, il y a de gravé : 6 000 000. J'ai été la seule à l'avoir remarquée.A Marrakech, je pensais vivre une semaine de « mille et une nuits » et là : la misère. Je ne m'y attendais pas, on m'avait dit tellement de bien de cet endroit.
J'avais réservé une chambre dans un riad, qui se trouve au nord de la ville, dans un quartier pauvre, misérable, sale, abandonné. Ce fût un choc, le choc du contraste, des contrastes. Richesse-pauvreté. Misère-opulence. Je n'ai pas supporté, d'ailleurs je suis tombée malade le deuxième jour.
Comment rester insensible, comment ne pas être révolté ? J'admire toutes les associations humanitaires qui défendent les droits de l'homme, de la femme, de l'enfant, le droit au logement, à la VIE.
Mais je l'avoue tant que l'homme ne changera pas intérieurement, et ne respectera pas « son prochain » d'un coeur sincère, je pense que nous serons toujours dans un système de : Guerre et Paix.
Peut-être me trouverez-vous pessimiste, non il me semble que je suis réaliste. Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, fermer les yeux, non. -
Queques photos et réflexions sur mon voyage au Maroc.
http://galerieab.blog4ever.com/
J'ai un peu trainer pour mettre plus de photos. Mais je vais revenir sur ce que je pense..... -
Animation d'atelier de Peinture à l'Acrylique
dimanche de 14H3O à 18H j'anime des ateliers au Salon des Loisirs créatifs au Futuroscope.
leur site pour voir les autres animations : www.plaisirs-creatifs.com
Peinture AcryliqueInitiation à la peinutre acrylique : découverte de la couleur.vous avez envie de découvrir,envie de nouvelles émotions. Alors inscrivez vous a l'atelier! dès 8 ans. Inscriptions au 03 20 79 94 65 Horaires :
14h30 - 16h00Tarif / personnes : 3 euros Nombre maxi de participants : -
"J'ai embrassé l'aube d'été" Voici le poème intégral de Rimbaud
"J'ai embrassé l'aube d'été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte.
Les camps d'ombres ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché,réveillant les haleines vives et tièdes,
et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais
et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins:
à la cime argentée, je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine,où je l'ai dénoncée au coq. A la grand'ville elle
fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiantsur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d'un bois de lauriers,je l'ai entourée
avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps.L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Rimbaud dans Illuminations 1873
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"J'ai embrassé l'aube d'été" oui c'est du Rimbaud, fallait l'intégrer dans un texte pour Impromptus littéraires.
Anne Bonaventure - J'ai embrassé l'aube d'été
Le lundi 30 avril 2007 à 07:35 :: J’ai embrassé l’aube d’été
La fenêtre resta entrouverte tout l'hiver. Alba ne pouvait se résigner à la fermer. Elle observait le tilleul, le vieux tilleul qui devait avoir plus de cent ans. De son lit tous les matins, entourée de ses chiens, elle restait rêveuse à scruter les branches nues.
L'hiver fût long cette année là. Les jours passaient, pluvieux, nuageux, même neigeux, dans cette région où il ne gèle pratiquement jamais.Que pouvait-elle espérer : l'arrivée de son ami qui donnerait un peu de gaité à sa vie morose. Lui qui voyageait lui conterait mille et mille récits. Il savait si bien l'émouvoir, l'aimer.
Depuis qu'elle avait quitté la capitale, elle ne sortait plus, rien ne l'intéressait. Elle avait crée un univers bien à elle, son atelier était devenue une tour d'ivoire. Elle écoutait la Traviata du matin au soir, ce qui la laissait dans un état confus, entre réalité et rêve plutôt cauchemar.
Les seuls moments d'émoi étaient ses sorties dans le sous-bois, juste derrière, avec Sam et Zous, fidèles eux. Elle s'imprégnait des odeurs de champignons, d'humus. Souriait à la vue des écureuils et autres hérissons.
Mars fût la période d'espérance, impatiente de voir la nature revivre.
Avril fit exploser des milliers de toutes petites feuilles, d'un vert éclatant. Le tilleul redevint jeune de vieux qu'il était resté pendant la froidure.
Elle, elle respirait mieux, son coeur se mit à battre plus fort.
Enfin il arriva, il faisait chaud.
La première phrase qu'il prononça fût : «J'ai embrassé l'aube d'été » ma chère Alba, vient près de moi tu n'auras plus froid. -
Paroles Plurielles : incipit : "Ma voiture n'a pas démarré ce matin"
La photo est de Jean-Sébastien MONZANI
Rêve en roue libre (Anne Bonaventure)
Ma voiture n'a pas démarré ce matin, j'ai encore cette idée dans la tête.
Je me tourne et retourne dans mon lit.
Je sais que je ne rêve plus, mais ce regard ne cesse de me hanter. Pourquoi m'accuse-t-il ?
Ah oui j'ai oublié de mettre du carburant, non ce n'est pas ça .....
Mais pourquoi me pourchasse-t-il encore et encore dans mon sommeil. Entouré de ses collègues qui
m'ignorent, oui pourquoi ?
Qu'ai-je fait encore ? Ah oui le carburant, mais non....Je me tourne et retourne dans mon lit......
La lumière maintenant se répand dans la chambre, j'ouvre les yeux : mais où sont-ils donc tous passés?Ah oui ce rêve qui me hante.....plus de carburant. Non ce n'est pas ça .....
et d'ailleurs pourquoi je rêve de cet acte manqué depuis plusieurs jours ? Oui pourquoi.
Bon : basta!!!! Prendre un petit noir me fera atterrir....
Je .....ah ... oui j'ai compris la voiture ne peut démarrer : je n'ai jamais su conduire. -
THEME DE LA SEMAINE : LE FANTOME DE LA BIBLIOTHEQUE sur IMPROMPTUS LITTERAIRES
Anne Bonaventure - Le fantôme de la bibliothèque
Le lundi 23 avril 2007 à 10:44 :: Le fantôme de la bibliothèque
Je ne voulais plus y retourner. Pourquoi. Je me le demande encore aujourd'hui. Et pourtant, j'y allais souvent dans cette bibliothèque des Beaux Arts. Toujours à la recherche d'un livre qui m'aurait révéler son histoire, ses dessins, et reproductions de toiles. Mais là souvent, enfin à chaque escapade à la sortie de mes cours, elle était fermée. Je me souviens de cette année là, j'avais découvert un peintre qui m'intriguait, un peintre inconnu du XVIIIè, pourtant une époque que j'abordais rarement avec enthousiasme. J'essayais de faire part à mes profs de mes recherches en bibliothèque sans résultats. Mais bien sûr ils s'en moquaient un peintre mineur bof. Il m'a fallu du courage ce soir là et je me suis laissée enfermer oui oh c'est pas très sérieux, mais j'avais prévu une petite couverture et des galettes de blé. Ben oui quoi. Cette bibliothèque est immense, entourée de boiseries, de longues tables rectangulaires si bien placées qui donnent une note structurée à la pièce.....Je me suis cachée et dès sa fermeture me suis ruée littéralement dans la partie qui m'intéressait. Pas de surprise il n'y avait aucun document. La nuit fut longue et triste, trop triste et là dans l'obscurité j'entendis sa voix, une voix gutturale, une voix sombre qui lui ressemble, une voix colorée et grise, rien qu'une voix celle de mon inconnu. Qui me dit : va au second rayon au troisième étage là où la poussière n'est jamais faite : atchoum...... Je n'ai pas eu peur : une voix, sa voix quoi .....et là je l'ai trouvé oui lui mais pas seul ......ben oui j'ai découvert que ce n'était pas lui qui peignait mais sa femme.